Comment lutter contre le fléau de l’obésité ?
Définition de l’obésité
État d’une personne obèse ; accumulation excessive de graisse, dans un organisme (humain). Avec un risque potentiel pour la santé.
Comment lutter contre l’obésité ?
Introduction :
Voulez-vous vous soignez ?
Nous n’irons pas par 4 chemins. Il n’y a que 5% des personnes obèses qui possèdent les gènes à risque : « exemple de gènes (lep, lepr, mc4r, pomc, pcsk1, bdnf, ntkr2, sim1) ».
Soit 95 % des personnes obèses pourront soigner leur obésité en changeant juste leur mode de vie.
Pour les 5% cela sera plus compliqué voir plus long mais avec « une aide » de la volonté et du courage, nous pourrons le faire .
Moralité nous pourrons y arriver.
L’obésité qui envahit le monde occidentale « originaire d’Amérique » est devenu un fléau épidémique.
Tout n’est pas blanc, tout n’est pas noir.
Suivant le calcule IMC ci dessous ou en consultant un médecin, nous devrons définir si nous somme obèse ou pas ?
Le miroir reste le moyen le plus simple pour constater un surpoids ou non.
Calcul IMC de masse graisseuse
Médicalement l’obésité est un “excès de masse grasse entraînant des risques pour la santé”.Comment calcule-t-on la masse grasse d’une personne ?
La masse grasse s’évalue à partir du calcul de l’Indice de Masse Corporelle (ou IMC) qui tient compte du poids et de la taille. Il est évident qu’une personne pesant 110 kilos n’a pas la même corpulence si elle mesure 1,55m ou bien 1,90m
Calculez votre IMC. La valeur de l’IMC permet de déterminer un état, reflet de la ” corpulence ” : normalité, surpoids ou obésité. Il tient compte de la morphologie de l’individu même s’il peut être exceptionnellement biaisé dans le cas de sportifs avec une masse musculaire très importante.
Suivant ce calcul :
Attention : Ce calcul ne sera valable que chez l’adulte.
Obésité : Notre mode de vie.
Depuis le début du 19 e siècle nos habitudes ont bien changé. De moins en moins de dépenses énergétiques consommatrices de calories pour cause de voiture, d’ascenseurs, assistances en tous genres dans nos métiers, de chauffage, de climatisation omniprésente et de plus en plus d’offres alimentaires fournisseuses de calories tout aussi omniprésentes.
Tous simplement dans 85% des cas si on devenait obèse, c’est parce qu’on mangeait trop et qu’on ne bougeait pas assez.
Pour maigrir, la seule solution était de se dépenser plus et de manger moins.
Obésité : Le gène de l’obèse
Certaines personnes auront plus de facilités à se sortir de ce cercle vicieux.
Seront mis en cause, la force de caractère et la génétique.
Parlons de la génétique, la nature n’est pas toujours juste, les terrains sont variés nous avons découvert plus de 70 gènes prédisposant à l’obésité, et ce ne sont sûrement pas les derniers. C’est comme dans un feuilleton : chaque mois, ou presque, on en découvre un nouveau.
Il y en a de toutes sortes : des gènes qui agissent sur l’appétit, d’autres sur la satiété, sur le goût pour les lipides, sur le stockage de ceux-ci et même sur leur endroit favori de stockage (sur le ventre ou sur les fesses). Il y a aussi des gènes qui empêchent d’autres gènes de fonctionner et des petits bouts de chromosomes qui se sont fait la malle (on ne sait pas encore pourquoi), tout cela augmentant le risque d’obésité.
Conclusion : L’obésité n’est pas une fatalité mais nous n’aurons pas tous les mêmes facilités à maigrir.
Attention dans une majorité de cas nous y arriverons mais en redoublant d’effort tant physiques que de choix pour une nourriture équilibrée.
Obésité : Comment savoir si on porte ces gènes ?
Le moyen le plus simple est de regarder son père et sa mère et des quatre grands-parents. Si tous sont ou ont été de poids normal!), l’origine de l’obésité sera à chercher ailleurs.
On estime qu’un enfant a 80 % de mal chances de devenir obèse quand ses deux parents le sont.
Ce risque est réduit de moitié quand un seul de ses parents l’est.
Mais il est quand même de 10 % si Papa et Maman sont minces : il y a probablement un grand-père ou une grand-mère qui l’est ou qui l’était.
Obésité : Peut-on aller contre « nature » les gènes de l’obésité ?
Aller contre la génétique Non, mais contre l’obésité Oui !
Parce que la plupart de ces gènes agissent en fonction de leur environnement. .Toujours le même problème La sédentarité et la suralimentation.
Si l’on est porteur de ces maudits gènes, que l’on ne marche jamais, que l’on passe des heures devant la télé et que l’on mange n’importe quoi, on met de son côté toutes les chances de grossir. Mais si l’on a une activité physique régulière et une alimentation équilibrée, on ne prendra pas de poids.
On ne peut pas modifier son patrimoine génétique mais avec un peu de volonté on peut modifier son mode de vie.
Obésité : Comment agir avec un enfant ?
Plus jeune vous agirez mieux ce sera !
Méfiez-vous de vos habitudes, dans une majorité de cas les enfants vivent comme nous.
Première solution l’activité physique : remplacer la poussette (s’il y est encore) par un tricycle (il en existe avec une canne qui permet au parent promeneur de garder le contrôle tandis que le petit pédale), le faire marcher le plus souvent possible, lui apprendre à nager et, selon son âge, l’inscrire dans un club de sports. Tous ses loisirs doivent être orientés vers la dépense physique. Ce qui implique, c’est l’évidence, de limiter au maximum la télé et les jeux vidéo.
Un enfant qui, très tôt, prend l’habitude de se dépenser physiquement a toutes les chances de la garder toute sa vie. En effet, son corps réclamera sa dose d’activité physique quotidienne et il devra la satisfaire pour se sentir bien.
Du côté de l’alimentation, quel que soit l’âge du petit, il ne s’agit surtout pas de le mettre au régime ! C’est la plus grosse erreur que l’on puisse faire.
Il faut simplement bannir les boissons sucrées de la maison et mettre en place, si ce n’est déjà fait, une alimentation équilibrée. Et, c’est tout aussi primordial, ne pas lui donner l’habitude de grignoter entre les repas et considérer les bonbons et autres sucreries comme un moment exceptionnel de fête.
Changer les habitudes alimentaires
Le grâle suprême tenter de réduire la consommation de produits à fort volume énergétique (beaucoup de calories dans un gramme d’aliment), en les remplaçants par des aliments à faible densité énergétique.
Attention : un régime devra être prescrit par un professionnel, pour un changement en douceur. En effet, le plus difficile n’est pas de maigrir, mais d’atteindre un équilibre sans se priver entre une alimentation équilibrée apportant du plaisir et une dépense physique régulière et gérable dans le temps.
Quelques conseils diététiques et nutritionnels simples
Ces conseils seront bons pour l’ensemble de la population. Une règle de vie que beaucoup de personnes respectent déjà inconsciemment.
A) Privilégions les poissons, les viandes maigres, les produits laitiers demi-écrémés ou écrémés, et les féculents d’une manière générale.
B) Procédez à des changements progressifs. Commencez par des modifications mineures, prendre un seul dessert à la cantine, remplacer un dessert sucré par un fruit, diminuer la consommation de boissons alcoolisées, de beurre et de crème fraîche, etc.
C) Limitez la taille des portions. Nous devrons faire un travail sur la satiété. Commençons à diminuer la taille des plats et les apprécier en mangeant lentement, évitons de nous resservir. Moins nous consommerons de calorie plus facile sera de les éliminer. (ATTENTION ne pas sortir de table avec la faim.)
D) Ne vous sentez pas obligé de finir votre assiette… ni celle de vos enfants.
E) Réduisez le grignotage. Lié au conseil « C » si le repas était équilibré et dosé vous n’aurez pas l’envie de grignoter…
Attention aux pièges, acheter des aliments à grignoter trop riches en graisses, tels que les barres au chocolat ou les viennoiseries. Entre les repas, préférez des denrées plus légères, fruits, petits légumes à croquer ou céréales sans matières grasses. En cas de fringale, buvez un grand verre d’eau ou mâchez un chewing-gum. ATTENTION : S’il y a fringale c’est que le repas est déjà digéré. Cherchez à comprendre pourquoi ? Cela ne doit pas se reproduire régulièrement.
F) Remplissez votre estomac avant les repas. Une vingtaine de minute avant, croquez des légumes (crudités), vous ressentirez moins le besoin de remplir votre estomac.
G) Prenez le temps de manger. Si vous mangez trop vite, vous mangerez plus que de raison, pourquoi ? Le repas doit durer entre vingt et trente-cinq minutes, car votre estomac a besoin d’un certain temps pour signaler à votre cerveau qu’il est plein. A manger trop vite, vous risquez de consommer plus de calories que ce que votre corps réclame. Laissez à votre estomac le temps de ressentir le sentiment de satiété. Mâchez plus longuement et faites une pause entre chaque plat, essayez de ne pas manger devant la télévision pour prendre conscience de ce que vous consommez.
F) N’oubliez pas le plaisir de manger. Avec l’aide d’un professionnel (Coach ou diététicien, votre médecin) faites la liste de vos préférences gastronomiques et identifiez les moins caloriques et les plus riches en vitamines et minéraux). Privilégiez ces derniers en vous faisant plaisir .
Boissons alcoolisées et Matières grasses : certaines à éviter d’autre à proscrire !
Tout dépendra de vos attentes en termes d’urgence de maigrir.
L’alcool par exemple et le type de « calories vide » par excellence, très calorique et n’apportera aucun point bénéfique à votre santé.
Les lipides cela dépendra du type et de leur quantité.
Les deux familles de nutriments à surveiller de plus près, lorsque l’on cherche à maigrir, sont les lipides et l’alcool. Bien plus que les glucides, en effet, les matières grasses et les boissons alcoolisées apportent beaucoup de calories sous un faible volume, car leur densité énergétique est élevée.
Elles contribuent pour beaucoup à la prise de poids, car leur utilisation par le corps se fait avec un rendement plus élevé que celui des glucides et des protéines : un gramme d’alcool apporte un peu plus du double de calories utilisables ou stockables qu’un gramme de glucides et un gramme de lipides presque trois fois plus.
La quantité maximale pour chaque individu
Lisez les compositions
Pour perdre du poids, inquiétez-vous de la quantité maximale de matières grasses que vous pouvez consommer quotidiennement. Cette quantité peut être déterminée par le médecin traitant, le médecin nutritionniste ou le diététicien. On peut alors se faire plaisir tout en faisant attention : il suffit, pour ce faire, d’avoir une idée approximative de la quantité de matières grasses contenue dans une portion d’aliment et de faire le compte à la fin de la journée. (Attention : nous le répétons certaines matières grasses sont essentielles à la santé)
Les boissons alcoolisées (finiront en lipide une fois digérées)
L’alcool est transformé en triglycérides qui participent à la constitution du tissu adipeux, ce qui justifie la prise en compte des boissons alcoolisées dans la quantité de lipides recommandée. En moyenne, un verre de boisson alcoolisée équivaut à 10 g de matières grasses.
Fixez-vous des objectifs raisonnables (Rome ne s’est pas fait en un jour)
Maigrir et maintenir ses résultats est un objectif à long terme qui demande de la patience, de la motivation et de la détermination. Choisissez un objectif à votre portée, par exemple vous sentir mieux dans votre corps ou porter à nouveau un vêtement que vous affectionnez particulièrement. Avancez pas à pas, en gardant à l’esprit que, même lentement, vous progressez vers votre objectif. Mais ne vous découragez pas si vous n’avez pas réussi à perdre le kilo que vous vous étiez fixé pour la semaine. Les progrès sont plus ou moins rapides selon les personnes et selon les phases ; la perte est généralement plus rapide au début, les derniers kilos étant souvent plus difficiles à perdre. Et n’oubliez pas qu’une perte de poids durable, même modeste, a un effet positif sur votre santé.
Augmentez votre activité physique
Luttez contre la sédentarité, elle est notre ennemi…
Chaque mouvement, gestes, déplacements à pied, efforts, monter des escaliers sont bon à prendre « idéalement pratiquez un sport régulièrement ».
La clé de votre réussite restera la forme.
Lisez attentivement ce qui va suivre, si vous vous lancez dans un régime « restrictif, déséquilibré » vous n’aurez forcement pas l’énergie, la santé, l’envie de bouger et encore moins de pratiquer un sport.
Ne vous y trompez au sein d’une alimentation complète et équilibrée les chances d’atteindre vos objectifs se multiplieront.
Dois-je devenir sportif ?
Nous n’allons pas nous mentir …Si vous pratiquez un sport de surcroit avec intensité et à caractère cardiovasculaire, vous maigrirez plus vite que si vous vous contentez d’aller au travail à pied…
Pour faire en sorte que la perte de poids soit efficace et durable, il est nécessaire d’augmenter ses dépenses énergétiques. Si l’on est réfractaire au sport, on peut préférer les escaliers aux ascenseurs, se garer à distance pour s’obliger à marcher, jardiner, faire des balades en fin de semaine, par exemple. Un léger regain d’activité tout au long de la journée augmente facilement les dépenses énergétiques. Les activités sportives sont un moyen efficace pour les plus courageux de brûler leurs calories.
Nous pratiquerons une activité physique adaptée et ludique.
L’activité physique adaptée fait partie des solutions efficaces d’un traitement non médicamenteux du surpoids et de l’obésité. En effet, lorsqu’elle est associée à des mesures destinées à améliorer l’équilibre alimentaire, la pratique régulière d’une activité physique aide à contrôler son poids. De plus, elle réduit les facteurs de risque cardiovasculaire associés au surpoids et à l’obésité.
Le sport lorsque l’on est en surpoids n’est bien entendu pas une évidence d’autant plus si la personne n’a jamais été sportive .Il existe des solutions :
A) La première est de se faire aider par un coach sportif du moins dans les premiers temps pour apprendre les bons gestes, ne pas se blesser être motiver et encadrer par une personne d’expérience qui saura vous conseiller et vous éviter de perdre du temps.
B) La deuxième solution est qu’il existe de nombreuses activités sportives qui sont adaptées pour pouvoir être pratiquées par les personnes en surpoids ou obèses, même celles dont les articulations des jambes sont endommagées : par exemple , aviron, canoë-kayak, natation, exercice en piscine ,taïchi chuan et qi gong ,sport en salle .
Des sports ou le surpoids n’est pas forcément un handicape comme le rugby, le judo etc… même si les performances ne seront pas forcement au rendez-vous n’abandonnez pas car les bienfaits pour votre santé sont nombreux et incontournable.
Dans le cadre de l’obésité, le médecin traitant peut désormais prescrire de l’APA en précisant les objectifs recherchés (contrôle du poids, amélioration de la mobilité articulaire, etc.) et les contre-indications propres au patient. Dans les clubs qui proposent ces disciplines, des éducateurs formés à la pratique du sport santé sont chargés de définir des protocoles de remise en forme et d’entraînement adaptés à chaque cas particulier. Les frais engagés, souvent modestes, sont parfois pris en charge par les assurances complémentaires (« mutuelles ») ou les mairies/départements.
De nombreux patients qui ont eu recours à ces activités adaptées témoignent des bénéfices physiques sur l’autonomie et l’endurance, mais également de bénéfices psychosociaux la lutte contre l’isolement, meilleure image de soi.